“Il ne veut plus aller à l’école…”

Comment amorcer le dialogue sans le brusquer ?
Chaque matin, c’est le même scénario. Ton enfant pleure, s’énerve ou reste prostré dans son lit.
Il dit qu’il a mal au ventre, qu’il est fatigué… Et toi, tu ne sais plus quoi faire. Tu te sens impuissante. Peut-être même coupable.

Mais si je te disais que ce refus d’aller à l’école est un message ?

Chez les enfants à haut potentiel intellectuel, émotionnel ou hypersensibles, ce genre de réaction peut être le symptôme d’un trop-plein émotionnel,  ou encore d’un environnement scolaire compliqué.

Pas un caprice.
Une alerte.

  Pourquoi il ne veut plus y aller ?
Plusieurs raisons peuvent expliquer ce rejet :

  • Il subit du harcèlement ou des moqueries.
  • Il se sent en décalage, incompris par ses camarades ou n'a plus confiance dans les adultes de l'école.
  • Il vit l’école comme une contrainte émotionnelle insupportable (bruit, règles rigides, pression…).
  • Il est épuisé mentalement, et physiquement parfois sans savoir l’exprimer.
  • Et bien souvent, il n’ose pas le dire directement. Soit parce qu’il a peur, soit parce qu’il ne trouve pas les mots.

 
Mais alors comment amorcer le dialogue sans le brusquer ?
Voici 6 premières clés pour poser les bases d’un échange apaisé :

1. Accueille son émotion sans jugement
Même si tu ne comprends pas encore ce qu’il vit, commence par valider son ressenti.
“Tu n’as pas envie d’y aller, je le vois. Et c’est ok, tu peux me dire ce que tu ressens.”

Ton calme crée un espace sécurisant, une zone de confiance.

 
2. Invite, sans forcer
Pose une question ouverte, sans attente de réponse immédiate.
 “Qu’est-ce qui rend l’école difficile pour toi en ce moment ?”
Ou même :
 “Tu veux qu’on en parle maintenant, ou un autre moment ?”

Cela lui donne du pouvoir sur le moment du dialogue. Et ça, pour un enfant qui se sent dépassé, c’est précieux.

 
3. Rassure-le : il ne sera ni puni ni jugé
Si ton enfant pense que ce qu’il va dire va entraîner des conséquences négatives (colère, punitions, complications à l’école), il se refermera.
Répète-lui que son vécu compte, et que tu es là pour l’écouter, pas pour le corriger.

 “Peu importe ce que tu me dis, je suis avec toi, on va trouver une solution ensemble.”

4. Remets du cadre et de la sécurité
Tu peux être à la fois à l’écoute et ferme. Ce n’est pas incompatible.

 "Tu as le droit de ne pas aller bien. Et moi, je suis là pour t’aider à trouver une solution, ensemble."

 

Et ensuite ?
Si ton enfant s’ouvre, même un tout petit peu, accueille ses mots avec douceur. Tu n’as pas besoin de solutionner tout de suite. L’important, c’est de lui montrer qu’il est entendu et soutenu.

Et si tu sens que le dialogue reste bloqué ou que la situation s’aggrave, n’hésite pas à te faire accompagner. En tant que sophrologue spécialisée dans les enfants HPI, HPE et hypersensibles, je peux t’aider à y voir plus clair et à mettre en place des outils concrets.

 
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